Une étude de marché spécifique au biogaz a été réalisée dernièrement à l’initiative de France Biométhane et de SIA Partners. Il en ressort que le biogaz ou "gaz vert" progresse dans les 11 pays ayant été analysés pour la réalisation de cette analyse pointue. La progression existe au global même si des disparités demeurent. Détails de l’étude.
Récemment, un observatoire européen du biométhane a été réalisé. 11 pays ont été ciblés afin de dresser un état des lieux de la progression de ce gaz vert.
Le nombre d’installation a connu une augmentation de près de 10 % de moyenne.
La France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, l’Autriche, le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas ont oeuvrés pour accorder une place plus importante au biogaz au sein des systèmes énergétiques. Ainsi, plus de 80 % des installations sont directement reliées aux réseaux gaziers.
Toutefois, l’étude fait ressortir un élément majeur pointé par les personnes ayant commandé l’étude : très grande hétérogénéité du développement du biogaz en Europe. A pays similaires en « potentiels d’entrants comparables » le développement n’est pas le même.
Comme pour d’autres professions dans le renouvelable, le soutien des pouvoirs publics est un enjeu particulièrement fort à l’instar de la France et de l’Italie qui ont notamment été capables d’instaurer des mécanismes d’accompagnement de la filière tels qu’un tarif de rachat du biométhane, par exemple.
L’étude démontre également que le Danemark est un pays très favorable pour le biométhane. Ce pays du nord promeut la filière de production de biogaz en l’orientant vers les carburants verts tandis que d’autres pays le sollicitent pour la production de chaleur, notamment la France et l’Allemagne.
La France fait figure de bon élève en raison d’une belle progression du nombre d’installations mais surtout d’un taux d’injection dans le réseau de 100 %. La rapport souligne que l’objectif de 10 % de gaz vert dans les réseaux en 2030 paraît plus que jamais atteignable. Cet objectif, pour rappel, est inscrit dans la loi de transition énergétique datant de 2015.
